Après une première fausse alerte, l'armée brésilienne est désormais
formelle. Au bout de cinq jours de recherches intenses, six cadavres - dont un a été découvert dans la soirée d'hier par un navire militaire français - et des centaines d'objets provenant de l'Airbus d'Air France, assurant la liaison Rio-Paris et disparu lundi dernier, ont été retrouvés ce week-end au milieu de l'océan Atlantique. « Il ne fait aucun doute que les débris repêchés proviennent de l'avion, ainsi que les corps », a déclaré le porte-parole des forces aériennes brésiliennes, le lieutenant-colonel Henry Munhoz. L'armée a notamment retrouvé des sièges d'Airbus, des masques à oxygène et une mallette avec un billet de la compagnie française. Peu d'incertitudes, donc, sur l'origine de ces objets, dont l'armée n'a révélé le repêchage qu'après les avoir clairement identifiés, dans un souci de ne pas faire une nouvelle annonce erronée. Un précédent revirement, jeudi après la découverte de débris qui n'étaient finalement pas ceux de l'avion, avait ravivé la souffrance des proches des 228 disparus. Ces premières preuves, qui devraient mettre fin aux plus folles des hypothèses, arrivent près d'une semaine après la disparition de l'Airbus.
Il faut dire que les recherches se déroulent dans une zone gigantesque, du fait de l'éparpillement des restes de l'avion favorisé par de forts courants marins. Une flottille composée de douze avions, un hélicoptère et six navires quadrille la zone en attendant l'arrivée d'un sous-marin français mercredi, à environ 1 000 km de la côte nord-est du Brésil. Cette équipe internationale devrait ramener à terre de nouveaux éléments et permettre d'esquisser un scénario plus fiable de la catastrophe. Bien que le mystère autour des causes de l'accident demeure entier, l'hypothèse de problèmes techniques semble privilégiée. Le Bureau d'enquêtes et d'analyse, chargé de l'enquête technique française, a confirmé ce week-end des problèmes liés à la vitesse de l'appareil. Les messages d'anomalies émis par l'Airbus établissent « une incohérence des vitesses mesurées » et une panne du pilote automatique, sans que les enquêteurs n'aient « encore fait le lien » entre ces différents éléments. W
Tout mes hommages aux passagers et a leur familles ainsi qu'au Pnc et Pnt qui assuré ce vol qui sont mort en fessant leur métier .
S'il vous plait pas de chiffres sur cette articles laissez vos messages sur le vol AF 447
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